L’abbé PIERRE

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ET LES AUTRES ?

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Né en 1912 dans une famille lyonnaise aisée et très pieuse, Henri GROUES ressent, très tôt, l’appel de la vocation. En effet, en 1928, à l’âge de 16 ans, il a « un coup de foudre avec Dieu » et il décide d’entrer dans les ordres. Il est ordonné prêtre en 1938.

Durant la 2ème guerre mondiale, il a un rôle actif dans la Résistance et participe à la création du maquis du Vercors.


Il prend le nom d’Abbé Pierre dans la clandestinité. Ses actions lui valent la Croix de Guerre avec palme.

Après la guerre, il entre en politique, est élu député de Meurthe-et-Moselle et entame une courte carrière politique qui se terminera en 1951.
C’est en 1949 qu’il décide de créer dans sa maison de Neuilly-Plaisance une auberge de jeunesse, il pense que si les jeunes de tous les pays se rencontrent et se connaissent, ils refuseront de se faire la guerre.

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Très vite il s’avère que l’idée de la création d’une auberge de jeunesse est inadaptée au contexte de l’après-guerre : La France manque cruellement de logements et ceux qui se présentent à l’Abbé Pierre sont des hommes, des femmes, des familles avec enfants, qui ne savent pas où loger. Accompagné de sa secrétaire, Lucie COUTAZ, qu’il a rencontrée dans la Résistance, et qui est considérée comme la co-fondatrice du mouvement Emmaüs, l’Abbé Pierre les accueille comme il peut et c’est ainsi que naît la première communauté que l’Abbé Pierre appelle Emmaüs en référence à un épisode du dernier chapitre de l’Evangile selon Saint Luc. Emmaüs, c’est le nom d’un village de Palestine où des disciples du Christ désespérés après la crucifixion ont retrouvé l’espoir en s’intéressant, au delà de leur peine, à un homme rencontré en chemin.

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En novembre 1949, il rencontre Georges LEGAY, ancien bagnard, désespéré dont personne ne veut et qui vient de tenter de se suicider. Il ne trouve que ces quelques mots à lui dire :« Je ne peux pas t’aider, je n’ai rien à te donner. Mais toi, tu peux m’aider à aider les plus pauvres que toi. »

Non seulement Georges accepte de suivre l’Abbé Pierre et de l’aider dans sa tâche, mais il répétera toujours qu’entendre qu’il pouvait être utile était la seule chose qui pouvait l’empêcher de tenter de se suicider à nouveau . C’est ainsi que Georges LEGAY deviendra le premier « compagnon d’Emmaüs ».
Cette rencontre constitue l’acte fondateur du mouvement Emmaüs. Et puis arrive l’hiver 54

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